Si vous étiez moi!
Internet, comme vecteur de connexion de personnes, qui partagent une certaine vision de la vie.
Il y a deux ans j'ai fait la rencontre d'une personne qui au fil du temps est devenue une amie, une soeur!
Aujourd'hui je ne m'exprimerai pas, mais c'est tout comme. Je me livre à une confidence comme d'habitude, nous parlerons du développement de soi.
Il y a deux ans j'ai fait la rencontre d'une personne qui au fil du temps est devenue une amie, une soeur!
Aujourd'hui je ne m'exprimerai pas, mais c'est tout comme. Je me livre à une confidence comme d'habitude, nous parlerons du développement de soi.
Cela fait pratiquement onze ans que cette phrase
résonne dans ma tête. Elle est source de motivation pour moi
certains jours, souvent elle me rappelle que tout est surmontable
certains soirs elle me permet d’évacuer toutes ces larmes que je
camoufle avec mes larges sourires. C’est la dernière chose que mon
père a lancé au tribunal après la lecture du verdict. Me faire
traiter de bâtarde par celui qui m’a donné le nom de sa mère,
celui dont je porte le nom, celui dont j’ai tout hérité
physiquement en allant de mes yeux jusqu’à la forme des orteils, a
créé un vide dans mon cœur que même mes diplômes , la musique,
la poésie ni le sport n’ ont pu combler.
Mon
histoire est celle d’une amie d’une sœur d’une cousine d’une
voisine ou encore de cette jeune fille qui était assise en face de
vous ce matin dans le train. Je fais partie de ces enfants qui
grandissent avec un cœur brisé. J’ai appris très tôt à sourire
pour cacher ma peine. J’ai appris à porter une carapace pour
m’intégrer dans la société. J’ai appris à alterner ma vie
d’adulte de la maison et celle d’ado au lycée. Je suis comme ces
filles qui recherchent des pères dans les hommes de leurs vies à
travers des oncles, des cousins, des professeurs , des frères ou des
amants à la seule différence que je n’éprouve que du dégoût à
la limite pour les hommes qui m’entourent . Parce que je vois en
chacun d’eux le père qui m’a abandonné, celui-là même qui
était supposé être mon mentor, mon rock dans la difficulté c’est
le même qui a marché sur mon cœur sans se retourner. J’ai
toujours un pincement quand je vois un père porter sa fille dans la
rue. J’ai toujours cette amertume en moi quand une de mes proches
télécharge une photo de son père sur les différents réseaux
sociaux. IL y a toujours cette larme que je camoufle à chacun de mes
anniversaires tout simplement parce que j’attends un coup de fil
qui n’est jamais arrivé en onze années…
Vous
comprendrez donc que tout ceci ait affecté ma relation avec les
hommes….
Mais comme toute jeune fille, j’ai moi aussi à un moment
baissé les armes et laisser entrer un homme dans mon jardin. J’ai
appris dans la relation à aimer l’autre, à lui faire confiance.
Avec lui je découvrais les premiers baisers, les premières
caresses, les crises de jalousie, j’apprenais à vivre, j’apprenais
à croire en la gente masculine ; je découvrais le bonheur. Oui
j’étais folle amoureuse et heureuse jusqu’au matin où la
réalité me ramena brutalement sur terre. Par l’intermédiaire
d’un de ses proches j’appris qu’être <mon premier homme >
dans tous les sens du terme n’avait été qu’un paris avec ses
amis pour une maudite somme de mille euros…
Certains me diront que
cette somme est non négligeable mais dites-moi si vous souffrirez
peut être moins si je proposais trois fois plus à une dame pour
vous briser…
Lafontaine avait donc raison il y a toujours un crapaud
derrière un prince. Un autre homme venait de me briser…
Je
me suis sentie une fois de plus abandonnée par un homme que
j’aimais. J’ai fonctionné en pilote automatique question de me
reconstruire et de réussir dans ma vie académique. Les personnes
comme moi ne savent malheureusement pas affronter leur douleur et ont
tendance à s’époumoner au travail histoire de faire passer le
chagrin. Tout en restant dans ma bulle j’ai croisé les yeux d’un
autre, il a toutes les qualités qu’une femme recherche parfois
j’ai même l’impression qu’il est sur terre juste pour moi ;
je suis sa confidente et il veille sur moi comme personne. Je vois
ses yeux briller quand je lui souris, cette joie qu’il dégage
quand nous sommes ensemble me rends davantage triste
parce que je ne peux tout
simplement pas lui donner ce qu’il attend. J’ai beau lutter pour
lui ouvrir la porte mais je n’y arrive pas…Comme m'a dit un bon ami <Good person wrong time, Good time wrong person>
Un
grand frère pour qui j’ai beaucoup d’estime et de respect m’a
récemment confié que je m’autodétruisais avec un sourire et je
lui ai promis de reconsidérer la situation et faire des efforts pour
me sortir de là.
Mais
si tu me lis ! Dis-moi! Comment dois-je faire? Pour à nouveau
faire confiance, comment suis-je supposée faire confiance à la vie
et me persuader que le bonheur est devant moi? Je tiens à te
remercier pour l’attention que tu me portes mais je suis une cause
perdue...
Vous
qui me lisez, si vous étiez moi, prendriez-vous encore le risque de
vous exposer une nouvelle fois? Si vous étiez moi, dites-moi si vous
seriez capable de vous lever tous les matins avec l’idée que tous
les dieux ne sont pas finalement contre vous? Pensez-vous que vous
auriez basculé dans l’obscurité en laissant la douleur contrôler
votre vie (parce qu’il
faut le reconnaitre les personnes méchantes
sont celles qui souffrent le plus et transposent juste leur douleur
sur leur entourage), ou alors opteriez-vous pour la neutralité
absolue ? Parce que dans le fond lorsqu’on n’attend rien de
la vie, on n’est jamais déçu …
Espoir |
A
la veille de mes vingt-deux ans, mon souhait est de pouvoir espérer
à nouveau. Je rêve de ce jour où j’aspirerais à trouver celui
qui saura soigner mon mal. Celui qui me redonnera goût à la vie,
foi en l’amour et que je rendrais heureux parce que pour lui je
serais capable de dépasser ma phobie de l’engagement, il me
poussera à dépasser mes peurs pour recevoir son amour et lui offrir
le mien. Vous me diriez qu’il suffit juste de me lancer, me laisser
aller et les choses se feront d’elles même. Faites un tour dans
mes « Sebagos » et vous apprécierez instantanément les vôtres …Je voulais à travers ces quelques
mots interpeller mes sœurs de cœur qui s’identifieront dans ce
texte. Je tenais à vous dire que vous n’êtes pas seules, nous ne
sommes pas maudites, cette douleur est nôtre et on finira par se
remettre de toutes ses baffles que la vie nous inflige et on cessera
de survivre mais on vivra le bonheur. IL nous revient de droit soyons
assez courageuses pour baisser les armes et l’accueillir.
SI
SEULEMENT VOUS ETIEZ NOUS…
Une
rescapée….
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