La vérité si je mens



La vérité, un mot assez difficile à définir ; pour s'en rendre compte il suffit d'en chercher une définition ! Il existe à ce jour tellement de façon de définir ce mot de 6 lettres. On peut donc facilement imaginer toute la complexité qu'il peut y avoir à donner un sens à la vérité.

J'ai choisi, la définition de Wikipédia non seulement parce que je me reconnais en cette dernière mais aussi pour être honnête, éviter de faire un post entier sur les définitions de la vérité (certains appellent cela de la facilité). Alors ! Wikipédia nous dit que la vérité c'est la qualité de ce qui est vrai, le mot dérive du latin véritas qui lui-même dérive de vérus "vrai". La vérité c'est l'adéquation de l'idée, de la pensée, avec son objet, adéquation de ce que l'on dit, ce que l'on pense avec ce qui est réel. En résumé, il faudrait dire ce qu'on pense mais aussi que ce qu'on pense soit réel, pour parler de vérité.

Si je me suis donné la peine de définir ce mot c'est parce qu'il est le terme central de ce post. C'est parce que quand on dit ce qu'on pense mais que ce qu'on pense n'est pas réel on ne dit pas la vérité mais on est sincère.

Voilà ! Nous y sommes j'espère qu'il reste encore des lecteurs à ce stade !!!

Il m'arrive d'être très triste alors que mes objectifs ont été largement atteints, il m'arrive souvent d'être triste alors que j'ai tout pour être heureux, et pendant ces moments, j'en veux au monde entier de ne pas me comprendre.







Le premier mensonge que je vais avouer est celui de ce blog, j'étais sincère quand je disais à mon entourage que j'avais envie d'avoir un blog mais que je ne voulais pas être lu ! Le problème c'est qu'au fond de moi sans me l'expliquer j'étais triste, j’avais d’autres attentes mais je pensais ne pas savoir pourquoi ! Le week-end dernier, dans une mes discussions comme je sais en avoir, j'ai fini par réaliser que j'avais une envie folle d'exister, et que la peur de ne pas y arriver m'avait conduit à refuser toute forme de mise en lumière. Je pense qu'il y a une part de mon éducation (être humble), mais la peur a pris le dessus bien trop souvent. La vérité c'est que nous sommes tous sur terre pour une raison, refuser d'exister c'est accepter d'être un fantôme, accepter d'être dominé par la peur, accepter de rentrer chez soi sur la pointe des pieds sans raison.




Certes, blogger me permet d'apprendre à structurer mes idées, à me questionner, à m'autoévaluer, mais il n'en demeure pas moins que j'ai envie comme toute personne qui blogue, d'être lu, de partager mes expériences, d'échanger à travers des commentaires. Rien n'est plus libérateur que d'être honnête avec soi-même. Cette énième remise en question a le mérite de me faire retrouver le sourire, le sourire des gens heureux, heureux parce qu'en phase avec eux-mêmes, même si le monde ne comprend pas. Ne comprends pas que rien ne vaut une victoire face à soi-même. Le fait de m'avouer que je voulais être lu m'a donné une nouvelle dynamique, je me suis senti prêt à accepter d'assumer mes positions aux yeux des gens mais surtout aux yeux de ma propre personne.


Je reste persuadé que les plus belles victoires sont celles que l'on gagne contre soi.
Cela peut vous paraître anodin à bien  des égards  mais le diable se cache dans les détails, très souvent nous sommes sincère quand nous nous adressons aux gens mais ici il ne s'agit pas de croire que, il s'agit de se poser les bonnes questions, il est évident qu'une mauvaise question entraînera très certainement une mauvaise réponse ; ne dit-on pas souvent que : 



"Si votre hypothèse de départ est fausse bien que par la suite vous teniez des raisonnements entièrement justes, vous n'avez aucune idée en fin de raisonnement de la véracité ou de la fausseté des conclusions auxquelles vous êtes parvenu(e)"





Quand nous ne sommes pas honnêtes avec nous même, nos actes, nos émotions nous trahissent très souvent. Comme une personne qui se persuade d'être heureuse en couple.

La vérité ne fera pas débat, lorsque vos paroles sont en phase avec vos idées cela se voit dans vos actes, la peur d'être exclu, la peur de perdre ce qu'on a, la peur de se faire remarquer, la peur de la critique nous empêche souvent de nous poser les bonnes questions, nous refoulons de manière inconsciente une certaine vérité. J'ai découvert, il y a quelques semaines que les japonais accordaient beaucoup d'importance au miroir, il symbolise selon eux le pouvoir de la connaissance de soi, c'est même selon certain le plus précieux des pouvoirs. Nous devons nous regarder dans le miroir, car il nous montre que la vérité passe par une connaissance de soi, savoir ce qu'on pense vraiment, pour le dire et être en adéquation avec la réalité, on parle à ce moment-là seulement de vérité. Le miroir vous amène à vous poser les questions justes, bien souvent nous faisons confiance à la pensée populaire, qui devient notre vérité, on devient un suiveur, on répète un schéma qu'on a vu, lu, entendu au lieu de se faire confiance, de s'écouter, en chacun de nous réside la vérité. Cette adéquation parfaite entre la pensée, la parole et l'action. Mais la peur est là et nous empêche de nous remettre en question car nous avons peur d'être exclu parce qu'on ne  pense pas comme tout le monde, parce qu'on bouscule les codes.

En travaillant tous les jours à être une personne que la veille, nous apprenons à nous poser les bonnes questions et nous commençons à avoir moins peur d'affronter les faits qui constituent la vérité, on accepte d'être en phase avec soi-même.

Tout ça pour dire que je veux être lu, partagez, commentez.

Voilà à vous de jouer

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